Scène Parisienne


Collective Show 05/06/2014 > 15/07/2014
Galerie Samuel Lallouz - Montréal (Québec, Canada)



Scène Parisienne is a collective show at the Galerie Samuel Lallouz, curated by Adeline Pilon with the art works of Anne Lopez, Damien Cadio, Florain Pilon & Maxime Bersweiler, Juliette Mogenet, Maud Maffei and Valentin van der Meulen.



Autorportrait - 2014. Charcoal and black stone on paper. 195 x 600 cm





    ENG. Young up-and-coming French artists are bringing a Scène parisienne to Montreal’s Galerie Samuel Lallouz. The gallery, a long-time supporter of young artists, is pleased to offer a glimpse of emerging talent from Paris in a new exhibition, Scène parisienne, curated by Adeline Pilon.
Valentin Van der Meulen’s much larger pieces draw on current affairs or even his own life but the artist negates their potential realism by removing sections of the work. A polyptych connects four independent faces by their very unreadability : their context has been removed. The wiping out is part of the creation and leaves the viewer between what is and what was, between presence and absence. Perhaps an allegory of our world where the perfection of a contemporary image does not guarantee the perfection of our understanding of it ?

Adeline Pilon
Curator



    FRA. La jeune scène parisienne s’envole à Montréal à la Galerie Samuel Lallouz. La Galerie est fière de présenter une sélection d’artistes parisiens émergents et prometteurs au sein de l’exposition Scène parisienne, sous le commissariat d’Adeline Pilon.
Cette scène parisienne alliera minutie et brutalité ; délicatesse du crayon et force de la matière. Si Valentin van der Meulen emploie le fusain, c’est afin de s’exprimer à grande échelle, sur des sujets qu’il tire de l’actualité ou de sa sphère privée, et qu’il déconnecte ensuite de toute réalité. Nous sommes face à un polyptyque composé de quatre visages tous indépendants, provenant d’horizons différents mais liés par notre impossibilité à définir leurs émotions du fait de leur affranchissement absolu de leur évènement initial. Le lien intangible entre ces quatre visages provient de l’aboutissement du travail de Valentin qui passe par son effacement. L’œuvre dépasse le réalisme du dessin monumental pour continuer par un effacement total ou partiel. Une destruction créatrice qui place le spectateur entre ce qui est et ce qui a été, entre la présence et le manque. Allégorie de notre monde où la perfection de l’image ne revoit pas à la perfection de notre compréhension de celle-ci ? Allégorie d’une mémoire partielle relayée par l’imagination de chacun ?

Adeline Pilon
Commissaire d’exposition















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